Revue de presse

« Un témoignage vibrant»
«Le 24 mai 2018, l’illustre Kassé Mady Diabaté disparaissait brutalement à l’âge de 69 ans. Un an plus tard, son petit neveu, Fama Diabaté, alors âgé de 14 ans, faisait sensation lors d’une prestation en hommage à son grand oncle et célèbre chanteur malien. Ce concert émouvant, présenté à Monthey en Suisse en octobre 2019, réunissait le groupe Kala Jula et le Gangbé Brass Band. L’album Asro en est un témoignage vibrant…
Au-delà de l’hommage à Kassé Mady Diabaté, la prestation de Kala Jula appuyée par les cuivres rutilants du Gangbé Brass Band de Cotonou célébrait un panafricanisme artistique assumé. L’union musicale du Mali et du Bénin sur une scène européenne encourageait l’entente cordiale entre les peuples d’Afrique et du monde. Les différences ne devaient pas entamer la force expressive de ces deux formations. Le pari fut réussi et le fruit de cette joyeuse collaboration est aujourd’hui salué par un album enthousiasmant et énergisant.»
Joe Farmer – L’épopée des musiques noires – RFI – 09.04.2023

« De cuivres et de peaux, quand les Afriques se parlent»
« Des blues antiques. Des latineries impeccables. Ce spectacle, dont on a vu les répétitions, raconte le dialogue entre des Afriques qui se connaissent peu, des leçons rythmiques, il dit la puissance du jeu, la mémoire des sables foulés. Quand Fama Diabaté chante, la voix qui mue, il a très au fond de la gorge la soul d’Otis Redding qui revient. Plus loin encore, un blues du Delta. Il est universel, comme ce projet, tour de Babel qui, à aucun moment, ne menace de s’effondrer.»
Arnaud Robert – Le Temps – 03.10.2019

« Kala Jula, la musique pour dialoguer »
« Le duo Kala Jula est partenaire de la campagne La voix de mes blessures qui sensibilise le public suisse à la thématique de la migration. Rencontre avec Vincent Zanetti .»
Propos recueillis par Florence Dozol – RéActions – Automne 2018 – n.128

« Travail de fins ciseleurs, où le temps même s’expérimente autrement… »
« Si les traditions maliennes savent parfaitement s’accommoder de l’électricité pour s’adapter aux tournures rock, pop ou funk, il n’en demeure pas moins que leur enchantement premier doit tout à l’acoustique, aux chaleurs du bois, à la vibration de la corde. Les guitaristes Samba Diabaté et Vincent Zanetti s’attachent à restituer les incomparables beautés de ces formes musicales tout en les confrontant délicatement au violon de Jacky Molard et à la contrebasse d’Hélène Labarrière. Travail de fins ciseleurs, où le temps même s’expérimente autrement, et qui commande de tout arrêter pour écouter gravement, recevoir l’enseignement profond de cette musique.»
Louis-Julien Nicolaou – les inRocks – 29.04.2017

« An extraordinary lyricism »
« … Deeply rooted in Manding tradition yet entirely contemporary, the work flows effortlessly from start to finish. With reason, Diabaté and Zanetti claim the Malian Mandé landscape, and the spirit of the djinns said to inhabit it, as their core inspiration. Molard and Labarrière bring an instinctive feel for the project, in a quartet that allows each member ample latitude to develop and embellish the ideas sketched out by Diabaté and Zanetti… There is an extraordinary lyricism to their engagement, a sublime ease that draws the listener into the rare sort of work that inspires continuous playback, much in the spirit of extended improvisation that is at the core of Manding tradition…»
Michael Stone – RootsWorld – 15.08.2017

« La guitare mandingue a trouvé son chef-d’oeuvre. »
«… au carrefour de la tradition mandingue, du blues et du jazz. On pense aux fusions de Ali Farka Touré et Ry Cooder, de John McLaughlin, à l’esthétique ECM. Une musique qui tourne, qui plane. La guitare mandingue a trouvé son chef-d’oeuvre.»
Jean-Pascal Assailly, Trad’Magazine n.173, mai/juin 2017

« Un disque lumineux »
« L’actualité discographique est telle qu’il nous arrive parfois de vous informer, un poil tardivement, de la parution d’un bel album. C’est le cas de Kala Jula, formation emmenée par le guitariste malien Samba Diabaté et le virtuose suisse du Djembé et multi-instrumentiste Vincent Zanetti. Déjà auteurs de trois albums, ils nous présentent aujourd’hui « Mande Kulu », un disque lumineux qui mérite toute notre attention. Voilà une musique sereine qui ne peut que susciter l’écoute, le partage et l’entente entre les peuples. Initché Messieurs !»
Joe Farmer – RFI, L’Epopée des Musiques Noires – 12.04.2017

« Une oeuvre profondément humaniste »
« Dans l’empathie étonnante de ses protagonistes aux origines diverses, une mélodie ancestrale prend l’envol. Inspiré par le verbe des griots, par les traditions de la confrérie des chasseurs et le génie des lieux, telles la source sacrée de la colonne de Kita Kulu ou l’arche de la montagne de Kamajan, le quartet rend à la mélopée ancienne du Mali des Empires l’aura grandiose des oeuvres immémoriales. Après avoir parcouru les pistes rougeâtres menant aux villages reculés, ou partagé les atmosphères euphorisantes d’odeurs et d’idiomes d’un marché local, Samba Diabaté et Vincent Zanetti, pionniers et compositeurs du projet, ont convié à l’enregistrement en Bretagne (France) la contrebassiste Hélène Labarrière et le violoniste Jacky Molard. Ils ont joint leur savoir-faire aux cordes du terroir et aux guitares avec humilité et passion, comme dans un élan d’élévation spirituelle. Mande Kulu – La colline du Mandé est ainsi né, expression de l’âme intemporelle par définition, d’une culture et d’une civilisation rayonnant au contact avec les autres créations de l’esprit de l’homme qui ont atteint le sublime. Comme si la ferveur nostalgique de l’héritage sahélien avait célébré son jumelage avec la musique classique du XVIIIe siècle européen…»
Luigi Elongi – Afrique-Asie – juin 2017

« L’absolu de la rencontre »
« Ils sont deux et parlent d’une voix. Quand l’un pense, l’autre dit. L’inverse est tout aussi vrai. Et en musique, c’est tout à fait la même chose. Pour qui a déjà en- tendu ou vu jouer le duo Kala Jula, c’est cette fusion, cette évidence qui saute aux oreilles et aux yeux. Vincent Zanetti, percussionniste et guitariste, homme de radio – il est «mon- sieur musiques du monde» sur Espace 2 – valaisan de naissance et africain de cœur et Samba Diabaté, guitariste virtuose ma- lien de naissance et devenu valaisan de cœur. »
Jean-François Albelda – Le Nouvelliste – 23.05.2017

« Une nouvelle voix dans la musique mandingue »
« Posez les baguettes. Faites le break. Rien de tel qu’une parenthèse sabbatique pour retrouver l’inspiration et le plaisir de jouer. Cet album très épuré du duo helvético-malien formé par Samba Diabaté et Vincent Zanetti pourrait être la bande-son idéale de ce moment de ressourcement. Dépaysement en Afrique de l’Ouest assuré avec d’envoutantes mélodies, jouées à la guitare et au n’goni, le luth mandinuge. Les leaders ont invité la contrebasse soyeuse d’Hélène Labarrière et le violon aux accents celtiques de Jacky Molard. Pas une note de batterie ici, juste un soupçon de djembé (sur un titre seulement, dédié au grand djembéfola Soungalo Coulibaly, maître de Vincent Zanetti). Après un premier opus en duo, une suite en trio, cette formule en quartet donne une nouvelle dimension à Kala Jula, formation qui transcende la tradition pour créer des oeuvres originales. Une nouvelle voix dans la musique mandingue.»
Christophe Rossi – Batteur mag – mai 2017
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« Une féerie de cordes africaines »
«Jouer avec un chasseur blanc, ça me protège et ça me plaît!» s’exclame le guitariste et joueur de n’goni malien Samba Diabaté, dans un café proche de la gare de Vevey. En face de lui, le chasseur blanc, alias Vincent Zanetti, a le sourire aux lèvres… »
Elisabeth Stoudmann – Le Courrier – 16.05.2017
« Merveille de douceur d’inspiration mandingue »
« Voilà un disque-merveille : le troisième opus du duo Samba Diabaté & Vincent Zanetti. Le premier, Malien, l’un des musiciens les plus renommés de Bamako, guitariste et joueur de n’goni ; le second, Suisse, guitariste et joueur de djembé et de la « harpe-luth zena » (que nous ne connaissons pas), mais aussi ethnomusicologue et journaliste, acteur important des musiques du monde en Suisse.
Ils sont ici accompagnés de deux figures françaises de ce que nous aimons appeler les musiques « ouvertes » plutôt que « du monde » : le violoniste Jacky Molard et la contrebassiste Hélène Labarrière.
A eux quatre ils nous offrent un album empreint de douceur et de beauté, voguant sur l’inspiration mandingue, car les musiques mandingues ne sont que douceur et beauté… La pochette du disque, photographie rose et or d’un paysage du Sahel au soleil couchant, traduit parfaitement tout l’esprit de ce disque, qui est poudre-de-sable et lumière, et silence aussi… Une merveille… »
Madia Khouri-Dagher – Le Monde en Musiques – 10.06.2017
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« … a very sensitive interaction between Samba’s guitar and Vincent’s djembe playing… »
« It would be fair to describe the resulting musical mix as being inspired by, rather than based on or derived from, the Manding tradition; the exception would be the short but exquisite track of Samba playing a solo on the n’goni. Another high spot comes on a very sensitive interaction between Samba’s guitar and Vincent’s djembe playing on Les Bouffons, but in truth Samba’s guitar provides interest throughout, especially if you try to play a game of « spot the influences » in his playing. That he sounds at times like a fellow-Bamako resident guitarist Djalimady Tounkara should not surprise anyone but licks and runs that derive from Django Reinhardt certainly do! »
Vic Smith, fRoots Magazine n.408, Mai 2017

« Un album vif et serein…»
« Déjà un troisième enregistrement pour Kala Jula, duo entre le percussionniste Vincent Zanetti et le guitariste Samba Diabaté. Mais ce Mande Kulu, vivifié de contrebasse et de violon, accède à une grâce très dynamique. Un album vif et serein à découvrir sur scène au Cully Jazz (sa 1er avril 2017).»
Boris Senff, 24 heures, 27.03.2017

« Des riffs qui swinguent et de mélodieux échos celtiques…»
« Venus présenter l’album Mande Kuku, le griot malien Samba Diabaté et le multi-instrumentiste suisse Vincent Zanetti, maître de djembé, invitent le violoniste Jacky Molard dans leur ronde instrumentale, où s’entrelacent d’alertes cordes mandingues (guitares, djéli n’goni), des riffs qui swinguent et de mélodieux échos celtiques. Le tout est lyrique, aérien, assez enchanteur.»
Anne Berthod, Télérama-Sortir, 29.03.2017