Livre et CD-Audio
Djinn Djow – Rythmes et danses métisses
Siniya na kònò
20,5 x 23 cm, 128 pages, quadrichromie
ISBN: 978-2-606-01307-3
Editions LEP Loisirs et Pédagogie, 2009
LE LIVRE – En 1989, marqués par leur rencontre avec l’Afrique, la danseuse Anne-France Brunet et le musicien Vincent Zanetti créent le Djinn Djow, une compagnie métisse de danse et de musique. Après plusieurs spectacles et tournées, l’horizon s’élargit lorsque les deux artistes sont engagés par le maître percussionniste malien Soungalo Coulibaly, avec qui ils travailleront pendant quatorze ans, jusqu’à sa disparition en 2004. Aujourd’hui, ils poursuivent leur démarche artistique dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.
Enrichi par les images de la photographe Suzy Mazzanisi et des musiques enregistrées à l’occasion des premières résidences de la compagnie dans le Mandé malien, le texte de Vincent Zanetti ne se contente pas de retracer quelques chapitres essentiels d’une histoire sans fin, il les remet dans leur contexte culturel et humain. De la Suisse romande au Mali en passant par le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la Guinée, l’aventure du Djinn Djow est celle du métissage vécu comme principe de création artistique : persévérance, travail, mais aussi respect mutuel, ouverture, échanges, sympathie – au sens propre du mot, celui de vibrer ensemble.
Le CD « Siniya na kònò », enregistré entre le Mali et la Suisse, est un complément indispensable au livre. Comme dans le spectacle dont il est l’heureux prolongement, on y découvre la voix extraordinaire de Sidikiba Coulibaly, chantre de la très vénérable confrérie des chasseurs du Mandé, elle-même dépositaire de quelques-unes des plus anciennes valeurs traditionnelles du Mali. Autour de lui, fidèle à lʼesthétique musicale qui lui est chère, Vincent Zanetti tisse et métisse jazz, rythmes sahéliens, mélodies traditionnelles, sons électriques et acoustiques, chaleur des percussions, souffle aux couleurs de bois de la clarinette, vibrations des guitares et des cordes africaines, simbi et autres n’goni des griots mandingues…